Benoît Biteau, paysan agronome

Benoît Biteau, paysan agronome

Des racines et du zèle


Génétiquement paysans !

Génétiquement paysans !

 Un peu d'humour... pour commencer...et résumer !

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Nos prises de conscience, nos convictions forgées par nos apprentissages, nos valeurs communes, nos expériences de terrain, nous les devons à nos ancêtres et à leur transmission, à la mémoire des belles choses simples et au bon sens, à l'observation...

Notre projet et rencontre sont liés à notre histoire commune et en la foi en notre mission et nos convictions envers les générations futures à préserver, le bon sens à perpétuer.

Benoît - généticien, ingénieur, agronome- est fils d'agriculteur et petit-fils de paysans (résistants) dans les prés salés de la Seudre dans le Saintongeais, en Charente-Maritime (17) au lieu dit "Berthegille" côté paternel et du côté maternel de paysans de Mortagne-sur-Gironde (17).

Stéphanie, artiste et réalisatrice engagée, co-réalisatrice du film documentaire "Sans terres et sans reproches", voyage chez les paysans résistants du Quercy, est petite-fille et arrière petite-fille de paysans éleveurs et de cultivateurs à Chantecoq en Gâtinais dans le Loiret (45) et issue des cultivateurs de Bretagne (22) ou encore en laiterie de Courtenay (45)/équarrissage de Nemours(77), de paysans de Puisaye dans l'Yonne (89) et résistants (dans le Lot, 46).

 Nous vous présentons quelques-uns de nos ancêtres : Alexandre et Edith, Marius et Jeanne, Albert et Paul... mais il en manque : Marie, Juliette, ... photos à venir et rechercher dans les archives familiales :

 

Comme nombre de nos concitoyens, nos racines émanent du travail la terre et nous sommes des ruraux attachés à nos territoires et nos ressources à préserver.

 

C'est à partir de la grande guerre de 14/18 que les paysages sociaux et culturels ont "mutés". Les guerres, la chimie, le pétrole, l'industrie, l'exode ont décimé le monde paysan.
Après la guerre de 1939/45,  c'est l'accélération de la disparition des paysans et la croissance de la merdebouffe,  la diminution des budgets dédiés à l'alimentation...et curieusement, l'explosion aussi des budgets santé et des maladies, de la pollution avec accélération de la surconsommation de produits jetables avec obsolescence programmée, des chiffres du chômage, de la précarisation des emplois délocalisables, du malvivre et du mal être. L'agriculture est entrée dans l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et, désormais, les denrées alimentaires sont des enjeux de spéculation boursière, peuvent créer des famines, l'autonomie alimentaire des peuples est presque aux mains des multinationales. Le brevetage du vivant, des semences, l'eau sont des enjeux de main mise sur le monde devenu marchandise. Mais...c'est sans compter sur la résistance, les droits et les devoirs de citoyens militants et en actes, qui passent "Du coq à l'âme"... vers la métamorphose en gestation partout dans nos campagnes et dans le monde...
"Tous les paysans sont agriculteurs, mais tous les agriculteurs ne sont pas paysans..."
Benoît.

 

"" Il faut nourrir la planète" comme on se l'entend répéter par les agriculteurs du modèle productiviste et industriel... nourrir ou mourir la planète ? Nous : nous nous nourrissons et nourrissons nos voisins ! Quel manque de modestie et d'honnêteté intellectuelle...et surtout de respect pour le travail de paysan et d'agronome..." Stéphanie.

 

La ferme est donc une réappropriation de nos droits et devoirs envers les générations actuelles et futures.

Benoît a choisi l'agroforesterie, le polyélevage, la polyculture; J'accompagne aussi ce projet et souhaite le développer avec lui pour donner du sens et de la légitimité à nos convictions et à nos racines génétiquement paysannes !

Semer aujourd'hui pour récolter demain.

Planter des arbres, des haies et des idées...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


28/09/2014
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Racines et vaches à laid...

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Sur le carnet de laiterie coopérative des grands-parents paysans Alexandre et Edith Biteau ...le litre de lait est payé 36 Frcs. 1 franc français de 1956 = 0,01709 euro soit 0.61 €/le litre.  Les vaches de la ferme produisent alors par mois entre 1393 et 1677 litres de lait ...
 
En Poitou-Charentes :
Prix moyen payé 2013 : 355.713 €/1000 litres
Prix moyen payé 2012 : 313.286 €/1000 litres
Prix moyen... payé 2011 : 325.617 €/1000 litres
Prix moyen payé 2010 : 305.543 €/1000 litres ( source http://www.monterralacta.fr/uploads/files/Prix_du_lait_vaches1.pdf
Constat. En 2014, 1 litre de lait de vache enfermée, maltraitée, génétiquement affaiblie, soignée aux antibiotiques, nourrie au soja OGM, ou tourteaux de maïs pesticidés ( pour des herbivores c'est tout de même du progrès hein ?) d'une durée de vie limitée à l'exploitation intensive qu'elle subit, rapporte aux agriculteurs productivistes entre 0.30 et 0.35 cts d'euros le litre. Papy et Mamie Biteau , paysans, moins outillés et endettés, gagnaient le double et les vaches étaient heureuses, broutaient de l'herbe, faisaient de l'engrais naturel, transhumaient dans les zones humides des marais de la Seudre, les eaux des rivières moins polluées...
A l'usine des mille vaches, dans la Somme, on concentre ces animaux pour la méthanisation, le lait est acheté par la laiterie Senoble (à boycotter) au prix de 0.10 cts/litre

La ferme laitière des 1.000 vaches dans la Somme a commencé son activité il y a une dizaine de jours. Un événement qui n'a pas manqué de raviver la colère des opposants au projet, qu'ils estiment être le symbole d'un modèle agricole productiviste, dangereux pour l'environnement et contraire au bien-être des animaux. La ferme des 1.000 vaches, qu'est-ce que c'est vraiment? Le projet est-il vraiment si scandaleux? La rédaction de 20 Minutes a répondu aux questions des internautes.

Bigornot: Pourquoi faire ces usines à lait alors que les paysans français essaient simplement de vivre sur leur terroir?

Question compliquée. La ferme des «mille vaches» est un projet industriel consistant à produire du lait en grande quantité et à bas coût, tout en valorisant l’énergie produite par le méthaniseur. Il prend exemple sur les exploitations allemandes, qui ont développé massivement la production de biogaz pour trouver d’autres sources de revenus pour les éleveurs.

Toutefois, les opposants au projet de ferme estiment que de telles exploitations pourraient nuire aux petits éleveurs en tirant le prix du lait à la baisse.

Gilles: A quoi servent exactement les 2.700 hectares de terres utilisés par la ferme? 

Cette surface totale correspond à l’espace qu’il faudrait pour épandre le lisier de 1.000 bovins. A l’origine du projet, l’entrepreneur souhaitait coupler un méthaniseur à la ferme pour produire du biogaz à partir des déchets des bovins. Mais en sortie du méthaniseur, il reste un résidu solide qu’il faut épandre sur une surface réglementaire.

Pour 1.000 bovins, il fallait près de 3.000 hectares, mais en mars 2013 le projet de ferme des «mille vaches» a été ramené à 500 animaux par le préfet de la Somme car l’entrepreneur ne disposait pas de cette surface. Aujourd’hui, les contrats d’épandage ne recouvrent que 1.500 hectares.

Christine: Concernant le bien-être animal, comment est contrôlé cet établissement?

Comme tout élevage, la ferme doit respecter la loi concernant le bien-être animal, à savoir l’article L214 du Code rural. L’animal doit «être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce» et il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux.

Ce sont les directions départementales en charge de la protection des populations qui sont chargées d’appliquer ces textes. Toutefois, il n’existe aucune réglementation particulière sur les élevages de bovins, à l’inverse de ce qui existe par exemple pour les poules pondeuses.

Dubois: Va-t-on savoir si le lait que nous buvons provient de cette ferme?

Le lait de la ferme des «mille vaches» est pour le moment collecté par l’entreprise Senagral, une filiale de Senoble. Senagral fabrique des produits laitiers sous marques de distributeurs. Il sera difficile de savoir exactement quels produits pourront avoir été fabriqués avec le lait issu de la ferme des «mille vaches». Lire notre article sur la traçabilité du lait par ici.

Dubois: Quelles seront les conditions de vie pour les vaches? De combien de m2 disposeront-elles? Y a-t-il une réglementation?

On l'a dit, il n’existe pas de réglementation particulière pour les vaches, à l’inverse de ce qui existe par exemple pour les poules pondeuses. Dans la ferme de Drucat, elles devraient disposer d’environ 10,5m² chacune et seront traites trois fois par jour. Elles seront jusqu’à 500 dans une grande étable de 234 mètres de long et ne disposeront pas de pré en plein air.

Guerdin: Un méthaniseur c’est quoi exactement? Est-il dangereux pour la population?

Un méthaniseur est une installation de production d’énergie qui convertit les déchets des élevages (excréments et résidus végétaux) en méthane, un gaz convertible ensuite en électricité. L’avantage de la méthanisation est de réduire la quantité de CO2 émise par la décomposition des déchets animaux et de fournir une énergie renouvelable. Cela apporte également un complément de revenu aux agriculteurs qui installent une unité de méthanisation sur leur exploitation.

Mais il faut toutefois se souvenir qu’il existe des «résidus» à l’issue du processus de digestion des déchets par le méthaniseur, et que ces résidus doivent être épandus sur une surface suffisamment grande pour ne pas étouffer les sols. Ce «digestat» représenterait 40.000 tonnes par an pour la ferme si elle atteignait le millier d’animaux.

 

source : http://www.20minutes.fr/planete/1448203-20140923-ferme-mille-vaches-questions-reponses

lire aussi...

La « ferme des mille vaches » : retour sur trois ans de conflits : http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/09/16/la-ferme-des-mille-vaches-retour-sur-trois-ans-de-conflits_4487536_3244.html

Michel Ramery, l'entrepreneur en BTP derrière la ferme aux mille vaches :

http://www.liberation.fr/economie/2013/11/16/michel-ramery-l-entrepreneur-en-btp-derriere-la-ferme-des-mille-vaches_947268

 

 

 


26/09/2014
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