Le potager Bio
Autonomie alimentaire biologique. La semence de Vie. #2 les courges
Astuces.
Vous avez quelques courges de l'an dernier encore entières et conservées depuis cet hiver.
Découpez les, mettez-les dans des récipients de récupération, ajoutez du terreau, arrosez ...
Courge Butternut :
Courge pomme d'or :
Courge Hybride non OGM, NON identifiée ;-) :
A la germination, je rajouterai des photos !
Attention ! Plantez les plants de courges de variétés différentes très éloignées les unes des autres car les insectes butineurs et pollinisateurs font le travail de Basf Bayer Monsanto Sygenta, Dupont et Dow chimical mais plein air, gratuitement, sans brevets, sans OGM et sans actionnaires avec dividendes, sans boursicotage et sans UPOV, sans le GNIS, sans l'UIPP, sans pétrole, sans pesticides et leurs lobbystes !
Les courges, courgettes, pâtissons s'hybrident entre elles... et pour manger, vous n'aurez pas à payer, c'est libre de droit... et ça se multiplie comme des petits pains !
De quoi se régaler de soupes, gratins mais pas d'oligarques ni de pseudos pas polis technichiens !
Stéphanie.
Autonomie alimentaire biologique : la semence de Vie. #1 - l'ail bio
Comment faire lorsque tu ne trouves pas de bulbes d'ail bio en jardinerie mais uniquement des hybrides que tu es obligé de racheter chaque année, sans aucune garantie d'être exempts de produits de synthèse ( valable pour semences, plants ) ?
Astuce personnelle :
# l'ail
Tu achètes ton ail en Biocoop ou chez tes producteurs adorés bios en direct sur les marchés.
Parfois, tes gousses germent.
Signe que pas d'antigerminatif, fort heureusement !
Génial ! La Vie !
Tu "déshabilles" ton bulbe délicatement et tu "mets à nu" le joli germe dans son plus simple appareil. ( en champ song, tu peux aussi t'accompagner de musique : https://www.youtube.com/watch?v=mHewfwiVdwg)
Tu mets ses habits de côté pour les consommer ou les mettre dans un bocal d'huile d'olive bio pour les conserver, les confire, les déguster ou ajouter à sauces, plats, etc...
Les germes, tu les mets en terreau dans des pots et lorsqu'ils seront assez costauds pour les mettre pleine terre, tu auras ainsi ton ail bio au potager...
une semaine à peine après...ça pousse !
et puis les habits, tu les manges... ou conserves
à suivre... d'autres astuces !
Le nouveau potager pédagogique de la ferme
De la terre à l'assiette...
En mars dernier, les travaux de reprise à zéro de l'organisation du potager ont débuté avec Frédéric, un ami de notre ferme, venu d'assez loin pour nous aider avec un grand plaisir partagé à créer des "carrés" rectangulaires...
Ce potager sert non seulement à l'autonomie alimentaire de la ferme et d'une partie de la nourriture des stagiaires, le surplus est transformé... mais est aussi un terrain d'apprentissages pour les plus jeunes à la reconnection au vivant, la connaissance des plantes sauvages (un peu de botanique), de leur utilisations comestibles, soins phytothérapeutiques (recettes de grands-mères) ou cosmétiques, les semences et semis, les plants, des récoltes de semences, méthodes de luttes biologiques, BRF, fabrication de purins, paillages, connaissances de quelques méthodes biodynamiques (calendrier lunaire), cultures associées, connaissances d'insectes et biodiversité, conserves, transformations, recettes, cuisine, l'importance des amendements organiques naturels (fumier des animaux), la multiplication et la gratuité, le troc, le don, la modestie, les échecs et le partage des réussites, les échanges de savoirs, l'éducation au goût et la transmission ...
En effet, la base d'autonomie alimentaire qu'est le simple jardin potager et sa botanique (plantes sauvages) n'est pas enseigné en lycées agricoles pas plus que les parents de cette génération... C'est un constat fait auprès de lycéens stagiaires qui aiment aussi apprendre ces bases et repartent souvent avec l'envie de faire leur propre potager et découvrent des goûts uniques et des saveurs inédites et saisonnières du frais et du vrai, voire du sauvage ( doucette, pissenlits, soucis, roquette, pourpier, chénopode, ortie, sureau, tilleul, etc).... et parfois des légumes qu'ils ne connaissent pas ( blettes, caviar d'artichauts, herbes aromatiques, etc)
Un potager, c'est aussi participer au cycle vertueux de la ferme et éducatif !
Retrouvez quelques recettes dans la rubrique des recettes de la ferme !
Récolte des pommes de terre Kuroda 2017 dans le potager pédagogique
298 Gr...
Pommes de terres Kuroda, 46 plants issus de la ferme, multipliés depuis 3 ans suite à des plants germés achetés en biocoop, plantés dans une surface de 3 m2 le 28 mars 2017,
récolte ce jour le 23 juin 2017, 3 mois après : environ 20 kilos...
Merci l'amendement naturel bio des crottes de chèvres et bouses de vaches élevées en plein air extensif ! ( Il faudra quand même le dire aux végans agressifs coupés des réalités du cycle vertueux naturel des paysans vrais, que sans animaux (heureux) d'élevages bios dans des fermes agroécologiques et permaculturelles, point de fumier animal, point de végétal, céréales, légumes ni sols fertiles !)
Merci Dame Kuroda, variété qui se mange, se replante, se remange...se multiplie.... sans payer un centime aux semenciers et fabricants de poisons chimiques qui brevètent le vivant, le piratent et spolient le travail millénaire des paysans sur cette terre !
Pour purée, gratin, frite, au four, sautées.
Variété de peau rouge, chair : jaune, à bon potentiel de rendement, bonne faculté de conservation.
Variété rustique et productive.
Le chou d'âne ou la rhubarbe du diable
La magie des plantes sauvages, même dans un petit potager, c'est de vous étonner toujours quant à leurs propriétés.
Nous l'avions remarquée dans l'herbe folle, cette plante à larges et généreuses feuilles. Nous pensions alors que c'était un cierge de Marie (Bouillon blanc) et nous l'avons laissée s'épanouir.
En fait il s'agit du chou d'âne... sa racine ou ses feuilles peuvent être utilisées...
Le Chou d'Ane est aussi appelé Grande Bardane, "Bardane Géante", "Glouteron", "Gobo", "Grappon", "Gratteau", "Gratteron", "Herbe aux Teigneux", "Napolier", "Oreille de Géant", "Peignerolle", "Pignet", "Pince-cul", "Tire-lardon", "Peigne de garce", Bouillon noir et "Rhubarbe du Diable".
Le plus fréquemment on le nomme Grande Bardane .
Le mot botanique "Arctium" vient du grec "Arctos" qui signifie "Ours" et désigne l'aspect hirsute et agressif de ses bractées.
Il est originaire d'Europe et d'Asie.
Le chou d'âne est connu depuis l'Antiquité pour ses vertus médicinales.
Cette plante que l'on trouve à l'état sauvage donne des sortes de petites baies hérissées de poils qui s'accrochent aux vêtements lors des promenades en campagne.
Certains jardiniers le considèrent comme une mauvaise herbe, mais c'est en fait un légume ancien très apprécié.
Le chou d'âne mérite d'être remis au goût du jour du fait de sa longue période de récolte, de plus sa culture est facile.
Pour éviter l'envahissement, dû aux semis spontanés, il est conseillé de couper les capitules floraux avant leur épanouissement.
Grâce à ses nombreuses propriétés le chou d'âne peut être utilisé au jardin naturel et biologique pour confectionner des préparations aidant à soigner les autres végétaux.
Le chou d'âne est vraiment une plante multi-usages.
Les feuilles se consomment crues en salade ou cuites à la manière des épinards.
Les racines, qui ont un petit goût d'artichaut, se préparent comme des salsifis ; elles sont très présentes dans la cuisine japonaise.
Le chou d'âne fait également partie des plantes médicinales et est surtout réputée pour ses bienfaits sur la peau.
Nom commun masculin :
Chou d'Ane voir Grande Bardane
Nom latin :
Arctium Lappa
Famille :
Astéracées
Origine :
Europe et Asie.
Type de végétation :
Vivace herbacée, qui peut être cultivée en bisannuelle, ornementale, potagère et médicinale.
Elle fait partie des légumes sauvages, anciens et oubliés.
Très rustique, le chou d'âne supporte des températures allant jusqu'à -25°C voire plus.
Utilisation
La racine de bardane se consomme cuite. Elle s'accommode à la manière des salsifis, sautée ou en gratin. Les jeunes pousses peuvent se manger comme des asperges.
Le paillage à base de bardane broyée permettrait de lutter contre le mildiou. En effet, la bardane a la capacité de "concentrer" les ions de cuivre et peut donc être un bon fongicide.
La plante coupée, (partie aérienne) et disposée sur le sol éloigne les doryphores des pommes de terres. En purin ( 1kilo pour 10 litres d'eau), pulvérisée à 5 % ou 10 % en cas de forte attaque du mildiou. Il est plus efficace mélangé au purin d'ortie...
Nous pouvons en faire un purin.
Pharmacopée
- Partie utilisée: racine et feuille
- Composant: Inuline, lappoline, huile essentielle, principe amer, sucre, antibiotique, sels de calcium et magnésium
Propriétés: Diurétique, détoxifiant[1] (élimination par les reins, la peau & les muqueuses), hépatoprotecteur, diaphorétique (induction de la sudation), soulagement des douleurs rhumatismales, soins des dermatoses (Racine). Vulnéraire, soins des dermatoses (Feuille).
La Grande bardane est utilisée traditionnellement en tant que diurétique[2] ou dépuratif sanguin, laxatif[3], dans le traitement des lithiases biliaires ou urinaires[4], et pour certaines affections musculo-squelettiques[2].
Les composants de la Grande bardane peuvent se lier à des composés toxiques tels que les polycholorobenzènes (PCB), et ainsi faciliter leur élimination. L'action hépatoprotectrice de divers éléments de la grande bardane a ainsi pu être testée expérimentalement[5]. Les acides caféoylquiniques présents en quantité importante dans la grande bardane ont quant à eux une activité reconnue contre plusieurs agents hépatotoxiques[6]. Finalement, la grande bardane réduit l'absorption intestinale de cholesterol et de lipides, ainsi que la formation d'acides lithocolique et désoxycholique[7]. Ces observations expérimentales corroborent ainsi l'utilisation traditionnelle de la grande bardane comme hépatoprotecteur, dépuratif et détoxicant.
La Grande bardane est aussi utilisée dans le traitement de maladies de la peau, en particulier l'acné. Cette action est en partie liée à son activité dépurative et détoxifiante, à la stimulation de l'activité hépatobiliaire et de la diurèse. De plus, la grande bardane possède une activité anti-inflammatoire et anti-oxydante[8], et l'on sait que la formation excessive de radicaux libres dans la peau joue un rôle dans la pathogenèse de l'acné et d'autres dermatites. Finalement, les acides caféoylquiniques protègent le collagène cutané des altérations induites par le rayonnement solaire ou les U.V. artificiels, et inhibent la hyaluronidase[9].
En savoir plus/ sources :
"Purin d'ortie et extraits végétaux" de Jean-François Lyphout, édition Ulmer
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_bardane
http://lombarene.free.fr/FLORE/FLORE%20GENERAL/PLANTES%20MEDICIN/PAGES%20HTML/25_BARDANE.html