Histoire d'une ferme redevenue paysanne et agro écologique
Un nid au poil !
Les reines de l'écoconstruction ! Un nid de Chardonneret élégant dans le petit poirier.
Ici :poils de chèvre, de baudets, de chevaux, brindilles, mousse, feuilles, cheveux et fils synthétiques d'emballage de foin ! Bravo Madame !
Bienvenue à ces mammifères volants, espèces protégées !
Biodiversité à la ferme : trop heureux de constater de nouveaux voisins et alliés !
Des chauve-souris ont trouvé cette pièce et l'alimentation bio et proche à leur goût, de poutres en poutres, en cohabitation trio ou duo... je n'ai plus qu'à ramasser leurs déjections pour le potager ;-) .... peut-être et sûrement que d'autres séjournent ailleurs autour de nous mais celles-ci sont visibles !
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"protégée par la loi du 10 juillet 1976, tout comme son habitat d’ailleurs… un juste retour des choses pour ce mammifère hautement persécuté pourtant d’une grande utilité. La loi interdit strictement à toute personne de transporter des chauves-souris, qu’elles soient mortes ou en vie, de les déranger, de les capturer, de les détruire et de les mutiler ou bien encore de les naturaliser."
seul mammifère volant du règne animal, + de 1200 espèces, insectivores. Elles représentent une aide précieuse pour l’homme et les cultures car elles dévorent chaque nuit 50 % de leur poids en insectes nocturnes comme les papillons de nuit, les coléoptères, les moustiques…). Le rôle dans l’écosystème de ce mammifère volant est vraiment important d’autant plus que ses déjections sont utilisées – avec les excréments d’oiseaux – pour préparer une substance fertilisante riche en azote : le guano.
Chauve-souris : des détails anatomiques hors-norme !
La chauve-souris est pourvue de détails anatomiques étonnants. Son nom « Chiroptère » signifie « vole avec ses mains ». Elle possède des ailes formées d’une membrane et de ses bras, ses mains et ses doigts.
Quant à l’écholocalisation chez la chauve-souris, c’est un dispositif naturel incroyablement bien développé. La chauve-souris possède en effet des cordes vocales avec lesquelles elle émet des ultrasons, soit par la gueule, soit par le nez, dont la majeure partie est inaudible par l’homme. Ce phénomène, appelé écholocalisation, permet à ce mammifère de se diriger. Mais ce n’est pas tout !
Ses proies sont également localisées de cette façon, tout comme leur texture, leur grosseur et le sens de leur déplacement. Le principe est assez simple à comprendre : les ondes sonores émises par les chauves-souris se répercutent sur toute surface environnante avant de revenir à leurs oreilles et d’être analysées par leur cerveau. La chauve-souris possède donc une sorte de sonar qui lui permet de se déplacer à l’aveugle. C’est un peu comme si elle pouvait « voir » avec ses oreilles.
La chauve-souris mue une fois par an
Chauve-souris : un mammifère étonnant !
Un grand nombre d’espèces de chauves-souris dorment la tête en bas, suspendues par leurs pieds munis de griffes à de nombreux supports (voutes, charpente, branches. Elles hivernent dans des lieux retirés où règne une température relativement douce comme les cavités naturelles des troncs d’arbres, les ponts, les caves, les souterrains. Parfois, pour trouver un lieu d’hibernation adapté que l’on nomme l’hibernacle, elles n’hésitent pas à parcourir de nombreux kilomètres. La difficulté pour la chauve-souris est de pouvoir passer l’hiver dans un lieu suffisamment humide pour protéger ses ailes qui se dessèchent assez facilement. Après environ cinq mois passés à l’abri du gel, soit dès le mois de mars, les chiroptères reprennent une vie active.
C’est en plein été qu’a lieu l’accouplement. Mais le sperme séjourne dans les voies génitales de la femelle jusqu’à la fin de la période d’hibernation. A ce moment seulement ont lieu l’ovulation puis la fécondation.Après une période de gestation de 45 à 70 jours, naît un seul petit dans la majeure partie des cas. A peine né, il vient s’accrocher à une mamelle de sa mère qui l’allaite jusqu’à ce qu’il puisse se nourrir seul. C’est entre l’âge de 4 et 6 semaines que le jeune est sevré.
Forte mortalité chez les jeunes chauves-souris
Puces, tiques et autres parasites sont les grands ennemis des chauves-souris. Mais ses prédateurs sont :
Les petits carnassiers comme la fouine et le chat,
Certaines araignées,
Les rapaces dont les principaux sont la chouette, le hibou, la buse, l’épervier,
Les serpents.
La majeure partie des prédateurs sont à l’affut des jeunes chauves-souris qui, lorsqu’elles ne sont âgées que de quelques jours à quelques semaines, ont encore du mal à rester accrochées aux mamelles de leur mère et plus tard aux voûtes. Nombre d’entre elles tombent et meurent. Cela explique pourquoi le taux de mortalité des chiroptères est surtout très élevé durant leur premier mois de vie.
Passé cette période durant laquelle la chauve-souris est particulièrement vulnérable, elle affiche une longévité qui peut allègrement atteindre une bonne dizaine d’années, ce qui est rare pour de petits animaux. Des scientifiques ont même retrouvé une chauve-souris de 41 ans. Cela compense en partie un taux de reproduction relativement faible.
Cette longévité considérée comme exceptionnelle fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques. Bien qu’elle dépense énormément d’énergie pour voler, la chauve-souris possède un organisme qui ne subit ni le vieillissement, ni les maladies liées à l’âge comme c’est le cas chez l’homme et les animaux, car son système immunitaire est d’une grande performance. L’allongement inhabituel de la vie chez la chauve-souris est dû au mécanisme exceptionnel des molécules.
La chauve-souris peut être croisée dans toutes les régions de France, dans les sous-bois et au bord des rivières, dans les villages et même en ville. De plus, il existe de nombreux sites de sauvegarde des chauves-souris en France où il est possible d’observer ce mammifère volant. C’est le cas par exemple des réserves naturelles situées en région catalane mais aussi en Bretagne, en Touraine ou encore au sein du Parc naturel régional de Chartreuse entre Grenoble et Chambéry. Prendre le temps de mieux connaître la chauve-souris est indispensable pour changer radicalement la perception que l’on a de cet animal victime de la méconnaissance générale.
sources et en savoir plus :
https://lemagdesanimaux.ouest-france.fr/dossier-78-chauve-souris.html#:~:text=Les%20Miniopt%C3%A9rid%C3%A9s%20%3A%20Miniopt%C3%A8re%20de%20Schreibers,Les%20Molossid%C3%A9s%20%3A%20Molosse%20de%20Cestoni
https://plan-actions-chiropteres.fr/les-chauve-souris/les-especes-en-france/pipistrelle-commune
Les araignées, des amies de lutte biologique au jardin potager
Les meilleures amies d'une ferme avec mouches et autres ravageurs ! Voici quelques espèces d'araignées observées au jardin (sans compter celles qui habitent en intérieur !)
Quelques araignées courantes au
jardin
On compte quelque 1600 espèces d'aranéides en France ; autant dire que la famille est vaste ! En voici quelques-unes parmi les plus connues :
- Les épeires : ce sont de grosses araignées qui tissent de magnifiques toiles verticales. L'Epeire diadème (Araneus diademantus) est très courante au jardin.
- Les argiopes : comme les épeires, ce sont d'excellentes tisserandes. L'Argiope frelon (Argiope bruennichi) est aisément reconnaissable à ses couleurs vives.
- Les araignées crabes ou thomises, comme Misumena vatia, ont la particularité de se déplacer de côté, et de posséder des pattes antérieures très développées et orientées latéralement. Elles ne tissent pas de toile et se placent souvent sur les fleurs (dont elles prennent alors la couleur... toutes proportions gardées : elles sont des championnes du camouflage), en attendant qu'un malheureux insecte vienne butiner.
- Les tégénaires tissent des toiles horizontales munies d'un tunnel dans lequel l'araignée se cache. Il en existe différentes espèces en France ; on les trouve, selon les cas, dans les maisons, les caves ou les garages, ou au jardin (dans les anfractuosités de murs, les herbes, sur les branches basses, sous une pierre...).
- Les lycoses, ou araignées loups (genre Pardosa ou Lycosa) chassent "à courre" et se déplacent très rapidement. On les rencontre souvent sur le sol ; leur couleur est souvent beige ou brune. Elles transportent leur ponte avec elles, fixée à leur abdomen.
- Quant aux faucheux ou opilions, très courants également, ne sont pas des prédateurs, ni même des araignées, même si, comme elles, ils possèdent 8 pattes (fines et très longues). Ils ont d'ailleurs la capacité de se "défaire" d'une de leurs pattes lorsqu'ils sont attaqués.
Photos : ©Stéphanie Muzard, www.latelierdesmuses.com
Bébés et oeufs d'araignées éclos dans les fleurs monnaie du Pape
Épeire diadème
Cocons de pontes d'araignées argiope, tissage de soies
Argiope frelon
Araignée-crabe sur mon rosier en pleine capture de bourdon
Misumena vatia, la Thomise variable, est une espèce d'araignées aranéomorphes de la famille des Thomisidae.
Elle est aussi appelée araignée-crabe en français
Les abeilles sont nos amies, les apiculteurs aussi
Abeilles butinant les fleurs de nos cultures de sarrasin en septembre 2017.
Messieurs Collignon et Vallet, ainsi que Monsieur Charry, et bien d'autres, font partie des apiculteurs qui installent des ruches dans nos parcelles.
En effet, c'est TRES difficile pour eux de travailler en apiculture aux alentours, de préserver les abeilles, avec les pratiques intensives et polluantes, toxiques de l'agriculture chimique, les épandages de pesticides et les cultures des VRTH ( OGMs Cachés : citons colza, tournesols, par exemple) en plus des dégâts mortels qu'occasionne la présence du frelon asiatique.
Néanmoins, nous les remercions pour leur travail en coopération avec nous, ainsi que leurs présents : le fameux nectar et miel, en retour.
Voici que ce matin, nous avons reçu la visite de Mr Vallet, qui nous a offert son miel de sarrasin de Berthegille, issu de la récolte de la semaine.
Merci à eux et aux abeilles... c'est aussi cela l'agriculture biologique agroécologique...
Abeille au potager sur fleurs de tanaisie en septembre 2017.
La pollution des autres ou le civisme en 17
Désormais, nous prendrons des photos souvenirs d'un tourisme particulier : celui des gros dégueulasses, qui manquent de civisme et imposent leur pollution aux autres, sans compter les dégâts que cela peut engendrer sur la santé, les ressources et la biodiversité, animale sauvage ou domestique.
Chemins, routes, bois, champs, (plages) ces individus prennent l'espace privé ou public pour un dépotoir ou déposent carrément des sacs poubelles ou tas d'ordures (bidets, tv, composés électroniques, gravats, plâtre, parpaings, carrelages, plastiques, bidons toxiques, bouteilles d'alcool en verre, plastiques canettes, gros os d'animaux et des restes de maïs séchés). Il n'est hélas pas rare de retrouver des déchets non recyclables dans nos parcelles et prés, pâtures de nos animaux et lors de balades en nature aux alentours.
Irrespectueux et intolérable.
Désormais chaque constat fera l'objet d'une alerte auprès de la municipalité avec photos et analyses des déchets, voire plaintes en gendarmerie.
Février 2015, route d'Arbrecourt, à 30 kms de Marennes et de son Macdo
chemin de la Pierre levée, 9 juillet 2017
et aux 4 chemins à Sablonceaux...
Route des musses de Sablonceaux à Le Gua
Stéphanie