Benoît Biteau, paysan agronome

Benoît Biteau, paysan agronome

De bios documentaires avec Benoît Biteau "Apocalypse eau", "Opération biodiversité", "La Seudre histoire d'eau" !

 

"La Seudre histoire d'eau" 

 
 

 

 

Avec ses 67 kilomètres de long, la Seudre est le plus petit fleuve de France. Et pourtant il est d’une richesse insoupçonnée. D’abord modeste après avoir pris sa source à l’intérieur des terres, il prend de l’ampleur dans les 20 derniers km. Car avant de se jeter dans l’Océan via le pertuis de Maumusson au sud de l’île d’Oléron, il prend ses aises dans un estuaire à la physionomie inhabituelle. De part et d’autre du fleuve, s’étendent 8600 hectares de marais salés, des bassins, des digues, des chenaux, des villages ostréicoles… C’est le berceau de l’appellation Marennes-Oléron. Nous commençons nos escapades en embarquant sur L’Espiègle, un ancien bateau ostréicole sauvé par Téteil et ses amis de l’association des coureauleurs de la Tremblade. L’occasion de découvrir avec Thibault Coustenoble la « Rolls de l’huitre Marennes Oléron », la pousse en claire. Dans l’estuaire de la Seudre, les hommes n’ont cessé d’être les maîtres façonniers des paysages. Mais ils ont du sans cesse s’adapter. Le plus souvent, ces changements furent imposés par la nature elle-même. Pour le comprendre, nous nous rendons au Moulin des Loges, situé à la frontière entre eau douce et eau salée… Anne Christine Martinot nous fait découvrir ce moulin d’un genre particulier puisqu’il utilise la force des marées. Plus nous remontons le fleuve, plus son apparence évolue. Après Saujon, qui marque la frontière entre eau saumâtre et eau douce, la Seudre présente un tout autre visage, plus tranquille, plus modeste. On est loin de l’estuaire, des marées… et pourtant il serait faux de croire que ces 2 parties sont déconnectées l’une de l’autre. La gestion de l’eau est un enjeu essentiel pour toutes les activités qui dépendent de la Seudre… qu’il s’agisse des ostréiculteurs ou des agriculteurs comme Benoit Biteau. Il y a plusieurs années il a décidé de rompre avec l’approche productiviste en développant l’agroforesterie, une technique qui permet de ne plus jamais pomper l’eau pour ses cultures. Nous finissons avec Yann Tessier, qui s’est installé à Chaillevette avec son association "Seudrement Kayak". Il propose des ballades poétiques... et féeriques. Une autre façon de communier avec ce territoire attachant et surprenant. #capsudouest
 
 

"Apocalypse eau"

 

un film documentaire de Patrick Colin et Patrice Desenne



Apocalypse Eau

2019 - 52’
produit par A ProPos, Ushuaïa et Télénantes

À l’heure du réchauffement climatique, de la montée et de l’acidification des mers, nous nous intéressons « aux racines des océans » que sont les cours d’eau, là où la prégnance de l’homme est totale. Notre eau douce qui fait le lien entre nos terres, nos littoraux

et nos océans est aujourd’hui porteuse de toutes les pollutions.
Au moment où la terre montre des signes choquants d’épuisement, l’argument écologique commence à se faire de plus en plus entendre et certains, de plus en plus nombreux, commencent à explorer des pistes d’avenir…Il y a urgence!

 

 

Ne manquez pas le samedi 9 novembre 2019 à 20h40 sur Ushuaïa TV le documentaire Apocalypse eau, que Sciences et Avenir a pu visionner en avant-première.

 

 

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(...) Autre incitation, rapportée par le documentaire, un changement radical dans la façon de cultiver la terre ! Benoît Biteau, paysan agronome (ne dites pas " exploitant ", il déteste ce terme) devenu député européen depuis le tournage, en explique l'art et la manière. De façon drastique, il a décidé de chambouler l'exploitation héritée de son père. Là où étaient consommés 300 000 m3/an d'eau, soit l'équivalent d'un bourg de "5.000 ou 6.000 habitants", il n'irrigue plus du tout, assure-t-il. C'est qu'il a changé de céréales à cultiver – plus de maïs mais de l'épeautre et des lentilles ; il a planté des arbres qui retiennent l'eau grâce à leurs racines, pratiquant ainsi l'agroforesterie… Et il s'insurge contre le creusement de " bassines ", dans lesquelles s'accumulent des réserves d'eau en hiver afin d'irriguer en été (le documentaire montre les manifestations anti-bassines en Poitou-Charentes en 2018). Non, c'est à un changement intégral dans la pratique agricole qu'il faut procéder, prône-t-il. De quoi déplaire à la FDSEA (syndicat agricole) locale, dont les réalisateurs précisent en générique de fin qu'elle a refusé de répondre à leurs sollicitations… Preuve que la question de l'eau n'a pas fini de diviser – même si les "bonnes pratiques" commencent à émerger. Pas de collapsologie dans ce documentaire, qui donne au contraire de l'espoir. La prise de conscience est là et, l'huître, sentinelle des mers, saura derechef tirer la sonnette d'alarme.(...)

 

https://www.sciencesetavenir.fr/decouvrir/tele-cinema/apocalypse-eau-un-documentaire-a-ne-pas-manquer_138428

 

OPÉRATION BIODIVERSITÉ

Magnifique film avec Benoît Biteau tourné en partie sur notre ferme au festival de Ménigoute FIFO 2019 : Opération biodiversité : Réalisateur : Eric Moreau

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ANNÉE : 2018

DURÉE : 52′

RÉALISATION:  Éric MOREAU

COPRODUCTION : France 3 Nouvelle Aquitaine ; le CNRS

DIFFUSION :  France 3

Forte de paysages uniques, la Région Nouvelle-Aquitaine, la plus grande de France, est un réservoir de biodiversité. Face au déclin du vivant, plus de 200 chercheurs y sont engagés pour mesurer l’impact de l’homme sur la nature et mettre en avant les indispensables services rendus par les écosystèmes. Le documentaire Opération Biodiversité s’articule autour de cinq missions scientifiques majeures.

Dans cette histoire il y a des victimes, des enquêteurs, des coupables, un débat moral et, en filigrane, des questions auxquelles nous devrons tous répondre.

En mer, en zone rurale, en montagne, dans les villes, sur tous les territoires de l’Hexagone, les activités humaines mettent en danger la biodiversité. Familier des forêts landaises depuis l’enfance, le réalisateur Eric Moreau a choisi les ressorts du genre policier pour tenter d’élucider le mystère de la raréfaction de la biodiversité en relation avec les activités humaines à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine. A Bordeaux, Niort, La Rochelle, dans les Landes ou les Pyrénées, il suit les investigations menées par des experts scientifiques, chacun dans leur spécialité. Chaque lieu de tournage, de part sa situation géographique et les espèces concernées, constitue un élément particulier du canevas de cette vaste enquête dont la victime principale est la biodiversité et dont le coupable est l’homme. Un coupable qui pourrait bien se retrouver dans la posture de la victime… https://www.13productions.fr/operation-biodiversite/

 

 

opération biodiversité.JPG



01/11/2019
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