Un peu d'histoire : Benoît Biteau, pourquoi le PRG ?
Maurice Palmade en 1932
Berthegille, notre "village", fut en partie la propriété de Maurice Palmade,
Ministre de la Troisième République
Ministre français du Budget
Sénateur de la Troisième République française
Ancien député de la Charente-Maritime (Troisième République)
Ancien sénateur de la Charente-Maritime
Personnalité du Parti républicain, radical et radical-socialiste
Naissance en octobre 1886
Naissance à Rochefort (Charente-Maritime)
Décès en janvier 1955
"Le domaine de BERTHEGILLE est une vieille propriété viticole (Cognac et Pineau) qui a connu sa prospérité jusqu’à la fin du 19ème siècle. Témoin de cette époque : le vieux et authentique chai à vin. La maison d’hôtes, bâtiment principal, est une demeure de « MAITRE » construite en plusieurs étapes entre le 17ème et 20ème siècle. La propriété appartenait à l’époque à la famille FONTENEAU – PALMADE.
L’un des derniers héritier, Maurice PALMADE, personnage important dans la première moitié du 20ème siècle a été simultanément : professeur de droit à la faculté de BORDEAUX, plusieurs fois ministre des finances sous les gouvernements successifs de la IIIème République et acteurs remarqués dans la vie politique et économique locale.
A son décès Maurice PALMADE, « MONSIEUR », a fait don de la maison et de l’exploitation à notre famille… Aujourd’hui, nous héritons de ce patrimoine. A nous de le faire vivre et traverser le temps en mémoire de nos anciens…"
Bercé depuis l'enfance par l'histoire de ce village et du Parti Radical, Benoît y a "tout naturellement" pris racine... ses idées et réflexions constantes sur l'agriculture, mûries depuis son enfance et amendées par ses innombrables expériences professionnelles de terrain, ne cessent de croître. Gageons qu'il a su semer des graines durant toutes ces années et durant son inlassable militantisme porté par des convictions inébranlables !
..."être les pieds sur terre et le cœur dans les étoiles".
Les mêmes convictions, sans doute, que celles des illustres figures historiques de ce parti, le plus ancien de France (1901) anime Benoît :
Jean Moulin, Jean Zay, Georges Clémenceau, Gaston Monnerville... Celles aussi bien sûr de Michel Crépeau*, ancien Député Maire emblématique de La Rochelle et plusieurs fois Ministre, grand orateur et surtout humaniste, laïque ayant anticipé sur la qualité de vie et l'environnement, homme de culture... et de Christiane Taubira, actuelle Ministre de la Justice, à laquelle il voue une admiration pour sa résistance et son talent. "Christiane, est une femme brillante"...aime-t-il à répéter à chacune de ses interventions.
"La Politique, au sens réel du terme, c'est une éthique pour la cité. Et toute éthique, toute morale, tout choix entre le bien et le mal, la justification en est la recherche du bonheur. C'est Aristote qui disait : "la politique, c'est l'art de gouverner les peuples pour leur bonheur". Et bien Mr le Ministre, on ne gouverne un peuple que les pieds par terre, et le cœur dans les étoiles !"
Michel Crépeau, intervention à l'Assemblée Nationale.
Rues piétonnes et interdiction de circuler en voiture dans les centres villes, dès1976 : 15 août 197603min 14s
Opération ville sans auto à La Rochelle. La municipalité met à disposition de ses habitants des bicyclettes et ce, gratuitement. Fête pour le lancement ce week-end de cette opération. + de détails
Opération ville sans auto à La Rochelle. La municipalité met à disposition de ses habitants des bicyclettes et ce, gratuitement. Fête pour le lancement ce week-end de cette opération.
La Rochelle sans voiture, 1997
Journée sans voitures à LA ROCHELLE à l'initiative du maire Michel CREPEAU qui avait déjà institué les rues piétonnes et la priorité aux cyclistes.- TELETROTTOIR parmi les Rochelais contents de cette expérience.- TELETROTTOIR : difficile pour les gens qui travaillent.- Valérie GAGET in, à bord d'une voiture électrique.
2015 : Une ovation pour l'innovation ! Le PRG à Montpellier et l'Agriculture Biologique :
Fort du soutien de nombreux citoyens par ailleurs comme le décline entre autre cet article, malgré les intimidations dont il a été victime en 2011 pour son audace politique, Benoît Biteau a été ovationné lors de son discours du week-end au 100 ème Congrès du PRG à Montpellier portant un modèle humaniste, écocitoyen, responsable : celui de l'Agriculture Paysanne Biologique.
Il est de nouveau candidat aux prochaines élections régionales pour servir l'intérêt des contribuables, des paysans, des biens communs et des générations futures...et n'oublions pas que l'agriculture fait partie des enjeux de lutte contre le changement climatique ! Il est donc, au regard de son bilan de mandat actuel, des raisons d'espérer !
Le patron des Radicaux de Gauche à Sablonceaux : Jean-Michel Baylet à la "ferme célébrités" de Benoît Biteau
De prime abord, tenir une assemblée générale dans un hangar a de quoi surprendre et il faut remonter au temps de l'Unima, chez Coco Perdriaud à Saint-Bonnet sur Gironde, pour retrouver une telle ambiance champêtre. En organisant l'assemblée générale des PRG de Charente-Maritime dans sa ferme de Sablonceaux, Benoît Biteau, vice-président du Conseil régional Poitou-Charentes, a lancé un message fort en direction des électeurs soucieux d'une agriculture différente. Le Président national Jean-Michel Baylet et le député Olivier Falorni ont répondu présent…
L'été a pris ses quartiers. Pas loin de Berthegille, le village de Benoît Biteau, une moissonneuse batteuse à la gueule insatiable avale les épis. Monstre rugissant au milieu d'un champ. Ce progrès galopant n'a pas changé l'horloge naturelle : il est un temps pour récolter le blé comme il en est un pour couper le raisin. Cette authenticité, Benoit Biteau la cultive : il l'a démontré en réunissant chez lui les forces PRG du département. Sa ferme, elle est bio et sa démarche d'agriculteur, il la veut respectueuse de l'environnement et surtout cohérente et non polluante. Bien sûr, il a de solides ennemis « dont la FNSEA » dit-il. A chacun sa manière de considérer la terre, avec une évidence : les pesticides et autres produits, tels que les nitrates, suscitent de plus en plus d'interrogations chez les consommateurs (sans parler des problèmes de santé publique). Sa façon de vivre le métier de paysan, Benoît Biteau l'a défendue au Conseil Régional aux côtés de Ségolène Royal, puis de Jean-François Macaire. Avec le redécoupage des régions, l'Aquitaine est appelée à tenir les rênes en 2016. En décembre prochain, seront élus les représentants de ce nouveau "parlement" qui aura pour siège non plus Poitiers, mais Bordeaux. Les états-majors peaufinent leurs listes respectives. A gauche, les socialistes, conduits par Alain Rousset, feront alliance entre autres avec les Radicaux de gauche, le parti de Benoît Biteau. Ce dernier s'apprête donc à changer de "boss" sans pour autant abandonner ses intimes convictions. Qui veut gagner une région ? En ce mercredi 8 juillet, se tient donc au lieudit Berthegille l'assemblée générale des Radicaux de Gauche 17 sous le regard attentif du président national Jean-Michel Baylet. A ses côtés, se trouve l'honorable député Olivier Falorni qui siège dans le groupe des PRG à l'Assemblée Nationale sans en avoir pris le sceau. Cet élu, écarté du Parti socialiste aux dernières Législatives, se laissera-t-il un jour tenter ? Il y a aussi Renée Lauribe Benchimol, secrétaire, Daniel Arrivé, trésorier, et le futur président départemental Pierre Malbosc (maire-adjoint de La Rochelle).
Conseiller départemental, maire adjoint de la Rochelle (la ville de Michel Crépeau) actuellement dirigée par Jean-François Fountaine, Pierre Malbosc devient président des PRG 17 après Yann Juin dont il a souligné l'excellent travail. Le vote pour la présidence
Chez les PRG, on fait les choses simplement. Ni dorures, ni décorum excessif : la réunion se tient sous le hangar de Benoît Biteau où des chaises ont été sagement alignées. Ça sent bon les émissions de télé, style "le bonheur est dans le pré" entre ficelle de lieuse, clé à molette et pneus de tracteur 6XL ! Livrés à la brise, les participants échappent aux pesanteurs d'une salle confinée où l'air trop rare donne la voix rauque et exhale les odeurs de transpiration. Pas besoin non plus de défaire les nœuds de cravate pour libérer les cous enserrés : en cette fin de journée, les PRG sont dans leur phase décontractée. Ils le montrent jusqu'à l'élection du bureau qui s'étoffe avec deux vice-présidences et d'adjoints au secrétariat (Serge Poisnet) et aux finances (Frédéric Milhet).
Jean-Michel Baylet, Renée Lauribe Benchimol et Daniel Arrivé
Les choses se gâtent avec la désignation des candidats aux Régionales. Benoît Biteau sort un grand tableau, power point made in Sablonceaux, où il note à la craie les noms des postulants. Y apparaissent les deux sortants, lui-même et Nathalie Garnier, ainsi que ceux qui aimeraient figurer parmi les places éligibles, Soraya Ammouche, Michel Sabatier, Katia Puaud, Jean-Philippe Plez, Théo Dourthe, Stéphane Moussy et Renée Lauribe Benchimol. Lesquels déclinent leurs qualités respectives.
Les candidats PRG aux Régionales de décembre 2015
Un cadre original pour une assemblée générale !
Le bureau avait décidé que le premier vote porterait sur une seule question : « êtes-vous favorable, oui ou non, au renouvellement des deux sortants Benoît Biteau et Nathalie Garnier ? ». La consultation devient bientôt « quels sont les deux candidats, homme et femme, que vous souhaitez désigner en premier lieu ? ». Pour les uns, la démocratie est respectée puisque l'ouverture offre des perspectives. « Les sortants doivent accepter ce principe d'égalité » soulignent plusieurs intervenants. Pour les autres, on risque de remettre en cause les conseillers régionaux renouvelables (et on s'écarte des dispositions prises par le staff). La seconde version l'emporte et se confirme puisque Soraya Ammouche devance Nathalie Garnier au premier tour de scrutin. Cette dernière, bien que désavouée, encaisse le résultat avec dignité. Benoît Biteau, lui, n'a rien à craindre : il arrive en tête des suffrages. Les bulletins qui sortent de la boîte de chaussures transformée en urne (les PRG sont modestes !) sont comptés et recomptés. Quelles sont les procurations, tout le monde est-il à jour de sa cotisation ? La tension monte et l'heure passe.
Les opérations de vote sous l'œil attentif du président Malbosc
Katia Puaud (cercle de Saintes) aux côtés d'Olivier Falorni
Nadège Désir, conseillère départementale de La Rochelle
Philippe Callaud, du cercle de Saintes, manifeste sa mauvaise humeur. Il estime que les opérations de vote ne sont pas totalement conformes. Tout cela serait à l'avantage des Rochelais qui pèseraient plus lourd dans la balance que les Saintongeais. La tension est perceptible. On ne va tout de même pas déterrer la hache de guerre entre l'Aunis et la Saintonge !!!
Benoît Biteau, partant pour un nouveau mandat aux Régionales
Benoît Biteau finit par s'énerver quand sonnent les 21 heures : « le traiteur nous attend et il va partir si vous ne venez pas tout de suite ! Jean-Michel a un avion qui l'attend ». Et l'intéressé de prendre des chaises sur son échine pour les transporter dans la salle de restaurant, une grange aux poutres séculaires située à quelques encablures. D'où un spectacle inhabituel dans les rues du village, Biteau avec son mobilier et Baylet l'encourageant à un rythme cadencé !
Jean-Michel Baylet : « le PRG a une carte à jouer » Lassés des opérations de vote - surtout quand elles posent problème - les participants se mettent à table et découvrent avec délectation les produits bio de la "ferme célébrités". C'est sacrément bon. Egoïstes, ces adhérents qui préfèrent la bonne chère quand les copains sont encore dans leurs additions ? Qu'à cela ne tienne : les derniers noms sont désignés alors que les convives sont à table. Les bulletins circulent entre le veau et le fromage de chèvre. Au premier tandem, s'ajoutent finalement Nathalie Garnier et Jean-Philippe Plez dont la chevelure bouclée s'anime à la bonne nouvelle. A noter le joli score réalisé par le benjamin de l'étape, Théo Dourthe. Reste à savoir maintenant quelles seront les places exactes que destine Alain Rousset sur la liste PS à ces quatre PRG. A la table des négociations, figure entre autres le maire de Saujon, Pascal Ferchaud.
Soraya Ammouche et Jean-Philippe Plez, heureux d'avoir été désignésaux Régionales
Avant de quitter Berthegille, Jean-Michel Baylet gratifie l'assistance d'un discours convaincant. Pour lui, les PRG ont une épingle à tirer face « aux socialistes qui ne connaissent que le rapport de force et s'engluent facilement dans des idéologies dont ils ont du mal à sortir ». En campagne pour la présidence du PRG national, rien ne lui fait plus plaisir que le terroir dont il parle la langue chantante du Sud-Ouest. Jean-Michel Baylet est à l'aise partout, avec les ronds de cuir du Palais du Luxembourg qu'il a côtoyés quand il était sénateur, les ruraux, les dames et même le saint-esprit qui a fait de ce patron de presse une personnalité haute en couleurs. Dans l'arène politique depuis des lustres, il appartient à cette génération d'hommes enracinés dans leur territoire dont ils font partie intégrante.
Jean-Michel Baylet et des jeunes Radicaux 17
Il dénonce l'obscurantisme qui rend le monde instable et la menace que fait peser le Front National sur les futures Présidentielles. « Nous devons faire avancer la société » dit-il et d'en profiter pour soutenir la Grèce : « en 1953, nous avons effacé les dettes de l'Allemagne à hauteur de 62% et cela n'a choqué personne à l'époque. En Grèce, l'église orthodoxe et les armateurs ne paient pas d'impôts. La Grèce doit avoir le courage de ses décisions ». On sait depuis qu'un accord (temporaire) a été trouvé à Bruxelles avec Alexis Tsipras. Il conclut en souhaitant, pour la France cette fois, un retour à la croissance et à l'emploi. Une gerbe d'applaudissements accompagnent ses paroles. Les Radicaux, qui appartiennent à l'un des plus vieux courants de Charente-Maritime, savent néanmoins que la partie ne sera pas facile. Les Républicains et les Socialistes ont du plomb dans l'aile et les satellites, qu'ils soient UDI ou PRG, ne sont pas assez puissants pour s'imposer. Le centre aurait bien une possibilité, celle de s'unir. Mais ça, c'est une autre histoire…
Michel Crépeau est le fils d’Édouard Crépeau, instituteur puis inspecteur à l'éducation nationale, et de Marcelle Pastureau[1]. Son père était un républicain tandis que sa mère était de tradition monarchiste[1].
Études
Michel Crépeau suit une scolarité au lycée Pierre-Loti de Rochefort puis s'inscrit à la Faculté de droit de Bordeaux, dont il ressort diplômé. En 1955, il est avocat au Barreau de La Rochelle.
Carrière politique
Il fait ses premiers pas dans la politique en 1958. En 1967, il est élu conseiller général dans le canton de La Rochelle-Ouest. En 1968, il rate de justesse le siège de député, face à André Salardaine, et se décide à former une équipe électorale.
En mars 1971, il remporte les élections municipales et est élu maire de La Rochelle, fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort. Il prend alors de nombreuses initiatives dans les domaines de l'environnement, de l'urbanisme et de la culture. Il bloque les constructions sur le littoral, étend les espaces verts, met en place un service de recyclage des déchets en 1973, inaugure le premier secteur piétonnier de France en 1975, et un libre-service gratuit de 400 vélos jaunes en 1976 (soit près de trente ans avant les fameux vélibs de Paris).
En 1981 il est ministre de l'Environnement dans le gouvernement de Pierre Mauroy ; en 1983, il est nommé Ministre du commerce et de l'artisanat et son portefeuille est étendu au tourisme dans le gouvernement de Laurent Fabius en 1984. Il contribue en 1982 au vote de la France pour la Charte mondiale de la nature à l'Assemblée générale des Nations unies, texte ambitieux qui préfigure les sommets de la Terre de 1992 et 2002. En 1985, il fait voter par le Parlement la loi créant l'EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée), texte préparé par Jacques Graindorge, directeur de l'artisanat de son ministère, avec qui il crée les chambres régionales des métiers et de l'artisanat et la Fondexpa, et il ouvre l'apprentissage aux niveaux de formation supérieure.
En février 1986, il succède à Robert Badinter, nommé président du Conseil constitutionnel, au poste de garde des sceaux, avec cette déclaration [2]: Il n'y restera toutefois qu'un peu moins d'un mois, et aura ce mot : « J'ai été avocat pendant 28 ans et Garde des Sceaux pendant 28 jours. Si je suis le seul ministre de la Justice à ne pas avoir commis d'erreur, c'est parce que je n'ai pas eu le temps ».
La Médiathèque Michel-Crépeau est la médiathèque de La Rochelle et en même temps la plus importante de la communauté d' agglomération de La Rochelle. Cette photographie a été prise avant la construction des immeubles situés de chaque côté de la médiathèque.
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